Chaque centimètre de cheveux analysé renseigne sur l’exposition aux pesticides pendant une période d’un mois.
L’analyse peut porter sur une longueur allant jusqu’à 6 centimètres. Au-delà de 6 centimètres (soit 6 mois) l’interprétation des résultats devient plus difficile en raison de l’altération naturelle des cheveux et de la possible dégradation de leur structure par des traitements capillaires et cosmétiques.
Les analyses de sang et d’urine informent sur une exposition récente datant au plus de quelques jours avant le prélèvement (jusqu’à 24h pour le sang et jusqu’à 72h pour l’urine). Pour un suivi en continue, il est nécessaire de multiplier les prélèvements.
L’analyse des cheveux est donc plus économique et mieux adaptée à l’évaluation de l’exposition chronique que celles de sang ou d’urine. Sans parler des problématiques de prélèvement, de transport et de conservation des échantillon sanguins et urinaires.